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mardi 22 novembre 2011

Autopsie de la faillitte grecque. Quelques pistes pour comprenre comment la Grèce en est arrivée là (les points sur les i)




Dans un article très sévère pour la Grèce, le Daily Mail a énuméré quelques uns
 de ces gaspillages ou abus fiscaux contre lesquels le
 gouvernement de Papandreou tente de lutter :
 
 


1. Le métro d'Athènes est climatisé et offre des écrans plasma pour
 distraire les voyageurs. Et il est gratuit pour les cinq millions d'habitants de
 la capitale. Plus exactement, il ne l'est pas, mais comme il n'y a pas de
 barrières pour empêcher les usagers sans ticket de
 passer, rares sont les passagers qui se soucient d'acheter leur billet.
 C'est le contribuable européen qui a payé le métro athénien qui a coûté près de
 1,7 milliard d'euros.
 
 


2. Le salaire moyen annuel des employés de la compagnie nationale
 ferroviaire grecque est de 70,000 euros, ce qui englobe les ouvriers et les
 agents de nettoyage des trains, qui représentent le triple des employés du
 secteur privé grec.
 
 


3. Par ailleurs, le chiffre d'affaires annuel de cette compagnie est
 d'environ 90 millions d' euros, pour une masse salariale de près de 575
 millions d'euros annuels, ce qui a même fait ironiser un politicien grec qui a
 remarqué qu'il eut mieux valu payer des taxis privés pour les déplacements des
 passagers.
 
 


4. En une décennie, la masse salariale du secteur public a doublé.
 
 


5. Plus de 600 professions bénéficient d'une retraite à 50 ans, avec une
 pension correspondant à 95% du salaire de la dernière année, en raison de leur
 caractère « ardu et périlleux ». Ces professions englobent les pâtissiers, les
 animateurs de radio, les coiffeurs et les masseurs des bains turcs.
 
 


6. Les déclarations d'impôts sont rédigées par les contribuables eux-mêmes,
 et sont rarement vérifiées. Ainsi, seuls 5000 personnes sur un pays de 12
 millions d'habitants admettent gagner plus de 100 000
 euros annuels. Or, plus de 60 000 foyers grecs détiennent pour plus de
 1million d'euros d'investissements, sans parler des montants investis à
 l'étranger. Beaucoup de contribuables grecs affirment ne gagner que 12 000 euros
 annuels, même lorsqu'ils possèdent des bateaux, des
 résidences secondaires sur des îles grecques et des propriétés à 
 l'étranger.
 


7. Lorsque le percepteur s'en agace, ils lui remettent une "fakelaki", une
 enveloppe contenant des espèces. Il existe même une sorte de tarif informel qui
 va jusqu'à 10 000 euros pour les foyers les plus riches (il se dit que la
 famille grecque moyenne paye 2 000 euros par an)
 
 


8. Les grands armateurs grecs, les plus riches de la banlieue riche de
 Kifissia, sont exonérés d'impôts, en raison des bénéfices qu'ils sont supposés
 apporter au pays. Mais les chantiers navals sont maintenant vides, seules 500
 personnes restent pour entretenir les navires des compagnies maritimes
 déclinantes.
 
 


9. Seulement 300 résidents de la Kifissia (une banlieue riche d'Athènes) ont
 admis détenir une piscine. Le vrai chiffre est estimé à 20 000.
 
 


10. Au total, ces évasions fiscales coûteraient au pays la somme de
 45milliards d'euros à l'année.
 
 
 Et un onzième indice oublié sans doute par le Daily Mail :
 le clergé grec orthodoxe qui est propriétaire de 70 % des terres grecques
 est totalement exonéré dimpôts !!!
 


Sans commentaire...

Si, si, moi j'en ai un!
 Le ménage est à faire comme dans notre pays dans les "bonnes poches", elles sont identifiables et suffisamment nombreuses.





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