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jeudi 8 novembre 2012
4 testicules, incroyable mais vrai? (la pensée du jour)
Si un jour au crépuscule,
tu as quatre testicules;
ne te prends pas pour Hercule,
c'est quelqu'un qui t'encule!
vendredi 19 octobre 2012
Micmac Beth à l'Élysée, une conversation rapportée par le majordome du président (la hollandaise du jour)
– François le Bon, Président Monarque
– Ségolène, Madame Royale, duchesse de Poitou-Charentes
– Valérie de Twitweiler, Madame de Maintenant
François
Je vous ai fait venir toutes deux jusqu’à moi,
Pour mieux vous faire part de mon réel émoi.
Je me dois désormais de gouverner la France,
Et je veux me vouer à cette gouvernance
Sans me voir infliger chaque jour le souci
De devoir arbitrer vos permanents conflits !
Je veux que dès demain l’ensemble de la presse
S’abstienne de parler du cas de mes maîtresses.
Le trône que j’occupe exige que je sois
Digne de la posture que l’on attend de moi.
Royale
Vous êtes mal parti ! Lié à cette garce,
Vous resterez toujours le dindon de la farce !
Maintenant
Holà, Madame, holà ! Chantez un ton plus bas.
Ce sont là des propos que je n’accepte pas !
Vous vous trompez de genre, car en cette occasion,
L’on doit parler de dinde et non pas de dindon.
Royale
Nous sommes bien d’accord ! Je vois avec bonheur
Que vous vous estimez à votre vraie valeur !
Maintenant
Votre appréciation quant à elle m’enchante :
Vous êtes trop aimable en vous voulant méchante ;
Une injure de vous frise le compliment.
Royale
Pour vous complimenter encore un bref moment :
L’homme doit sa fortune à sa première femme ;
Enivré de gloriole, il en devient bigame,
Et il doit la suivante à sa bonne fortune !
Maintenant
Vos considérations ne sont guère opportunes :
Ce n’est qu’avec François que vous avez trouvé
L’éphémère moyen de vaguement briller.
Puisant dans son esprit, sa force et sa raison
Les moyens de servir vos propres ambitions,
Vous avez tout gâché en y mettant du vôtre,
Exaspérant les uns, faisant rire les autres !
Et depuis vous avez, sans perdre vos grands airs,
Entassé joliment défaites et revers.
Vous vous croyiez précieuse et fûtes ridicule,
Vous espériez compter et ne fûtes que nulle !
Royale
Permettez-moi, Madame, avec tout le respect
Que l’on se doit d’avoir pour qui est au sommet,
De très modestement vous dire sans ambages
Que le peu que j’obtins, je l’obtins sans « jambage » !
Tout ce que j’ai perdu, je peux le regagner
Sans devoir pour autant coucher à l’Élysée.
Je ne dois qu’à moi seule les postes que je brigue,
Perdant ainsi sans honte et gagnant sans intrigue.
Quant à vous, l’on pourrait demain vous replonger
Dans l’aimable néant dont vous fûtes tirée.
Adieu, Madame, adieu, et n’étant point méchante,
Je vous laisse rêver « hollandemains » qui chantent !
François
Eh bien voilà, voilà ; je crois que nous avons
Fait assez bien le tour de la situation !
Il est bon que parfois des vérités se disent,
Qu’on puisse se parler avec pleine franchise.
De la paix retrouvée, ces mots sont le prélude,
Et tout va donc rentrer dans la normalitude.
(à Royale)
Embrasse les enfants, dis-leur qu’à eux je pense.
(à Maintenant)
Toi, viens faire l’amour avec la Présidence !
lundi 13 février 2012
Élections à la basse-cour, une fable politique de circonstance pour 2012 (la poésie du jour)
Voilà plus de quatre ans qu’un coq en rien gaulois
Gouvernait sans partage et imposait sa loi.
Nombre de volatiles n’osaient le contredire
Bien qu’il fût bas sur pattes, c’est le moins qu’on puisse dire.
D’origine hongroise, ce coq trop agité
Ne laissait à personne le soin de décider.
Oui mais dans quelques mois il faudrait bien choisir
Un chef pour la basse-cour. Qui allait-on élire ?
« On ne veut plus du coq, il nous a affamés
Gardant le blé pour lui et pour tous ses poulets »
Disaient les pensionnaires de notre basse-cour.
« Voyons un peu pour qui voter au premier tour.»
Trouver un prétendant n’était pas chose aisée,
On le voulait plus grand, pas trop mou et racé.
Une faisane royale aux dernières élections
Avait perdu des plumes dans cette confrontation,
D’ailleurs perdu aussi la confiance de ses potes
Qui cherchaient quelqu’un d’autre pour battre le despote.
Un jars avait la côte, vieux mâle grisonnant ;
Dominer et niquer, tel était son passe-temps.
Partout, dans chaque recoin, on le voyait le soir
Sauter toutes les oies, qu’elles soient blanches ou noires.
« Pas question de le prendre, il pense trop à la chose.
Qu’il aille se faire soigner, que nos oies se reposent »
Clamait un fier dindon venu droit de Hollande
Qui jurait d’exaucer jusqu’aux moindres demandes.
Il avait réussi à se débarrasser
D’une grosse dinde chti qui voulait s’imposer
En cherchant le soutien des poules et des faisanes
Par l’interdit des œufs de plus de trente-cinq grammes.
Ce Dindon courtisait une cane colvert.
Migratrice, elle venait d’un pays où l’hiver
Est plus rude qu’en France et pour son grand bonheur
Avait mis hors combat un pigeon voyageur.
Au demeurant jolie, elle jugeait qu’il fallait
Pour pouvoir l’emporter promettre aux poulets
Nourriture plus saine, une vie plus aisée,
Maïs sans OGM et blé labellisé.
Le Dindon disait oui mais en réalité
C’était juste pour lui prendre les voix qu’il convoitait.
Et pour tout perturber, voila qu’un vieux poulet
Qui avait trépassé, était ressuscité.
Prétextant qu’il avait ainsi côtoyé Dieu,
La place de dirigeant, il appelait de ses vœux.
Ajoutez à ceux là une sorte de poule d’eau,
Une espèce marine qui parlait fort et haut
Et voulait Allah porte de son beau poulailler
Mettre ces poules cou nu qui avaient immigré.
« Elles viennent nous envahir et manger notre blé
Si on les laisse faire, nos cous elles vont plumer.
Renvoyons les chez elles à coups de pieds aux cul(e)s, !»
Tels étaient les propos de notre gallinule.
Il y en aura bien d’autres d’ici les élections,
Candidats qui voudront susciter des passions,
Des paons et des canards essayant de faire croire
Que dans la basse-cour il faut reprendre espoir,
Que le bonheur est là, juste à portée de patte.
Vous y croyez vraiment ?
Mais que vous êtes tartes !
vendredi 10 février 2012
Le poème des cabinets (rien à voir avec les avocats ou les ministres) (la poésie du jour)
Malgré l'humour et la vertu
Il faut ici montrer son cul
Malgré la haine et la fierté
Il faut ici se défroquer
Malgré l'amour et la tendresse
Il faut ici montrer ses fesses.
Poussez ! poussez ! les constipés
Poussez ! poussez ! les constipés
Le temps ici n'est pas compté
Venez ! venez ! foules empressées
Soulager là votre diarrhée
Car en ces lieux souvent chéris
Car en ces lieux souvent chéris
Même le papier y est fourni.
Soit qu'on y pète, soit qu'on y rote
Soit qu'on y pète, soit qu'on y rote
Tout est permis au sein des chiottes
Mais ? graine de vérole ou de morpion
N'oubliez pas d'vous laver l'fion
De ces WC tant usités
De ces WC tant usités
Préservez donc l'intégrité.
Rendons gloire à nos vespasiennes
Rendons gloire à nos vespasiennes
De faïence ou de porcelaine !
Que l'on soit riche ou bien fauché
Jamais de classe dans les WC
Pines de smicards ou de richards
Venez tous voir mon urinoir !
Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters
Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters
Tout l'monde y pose son derrière
On les dit turcs ou bien tinettes
Tout est une question de cuvette
On les dit turcs ou bien tinettes
Tout est une question de cuvette
Quand celles-ci se trouvent bouchées
Nous voilà tous bien emmerdés.
Entrez, entrez aux cabinets
Entrez, entrez aux cabinets
Nous raconter vos p'tits secrets
Savoir péter c'est tout un art
Pour ne pas chier dans son falzar.
Si cet écrit vous semble idiot
Si cet écrit vous semble idiot
Torchez-vous-en vite au plus tôt
Si au contraire il peut vous plaire
Affichez-le dans vos waters !!!
vendredi 20 janvier 2012
La basse-cour du roi Nicolas (la poésie du jour)
Un renard prénommé Nicolas sur une basse-cour régnait.
Mais il était contesté : « Il ne fait pas rentrer assez de blé,
Nous n’avons plus de grains à picorer, se lamentaient les animaux affamés.
— Je fais de mon mieux, répondait Nicolas. Sans moi, ça serait pire, croyez-moi.
Il y a une énorme crise mondiale Ne l’oubliez pas, c’est infernal. Beaucoup d’animaux voraces Rêvaient pourtant de prendre sa place.
A gauche, la vache Martine et la pintade Ségolène crurent, un temps, pouvoir devenir reines.
Mais ce fut le pigeon François qui leur fit la nique.
Aidé, malgré lui, par le cochon Dominique,
Qui manqua d’aller à l’abattoir,
Pour avoir culbuté une grande poule noire.
Mais la pire ennemie du roi Nicolas et du pigeon François
Était la fille d’un loup borgne qui avait échoué à devenir roi.
Cette louve à la voix rauque et à la chevelure blonde
Se faisait passer pour une brebis aux yeux du monde.
Elle répétait comme une litanie : « Il faut plus de poulets
Pour renvoyer chez eux les animaux étrangers,
Sans eux, nous serions tellement plus heureux. »
Certains moutons l’écoutaient béats :
« Bêê, elle dit tout haut ce que nous pensons tout bas. »
Le pigeon François, le roi Nicolas, l’ours Mélenchon et la taupe Eva
Faisaient de leur mieux pour éradiquer la terrible maladie
Répandue par la louve déguisée en brebis
Qui avait pour nom haine et démagogie.
Hélas ! à six mois des élections,
Personne ne sait encore pour de bon
Qui de la farce sera le dindon.
jeudi 23 juin 2011
Ballade pour un coup manqué (la poésie du jour)
Plus que le tsunami sur les côtes nippones,
L'affaire qui parut de nature friponne,
Plus loin que l'Effémi provoqua des remous :
Pour la première fois Déeska banda mou !
Mais l'amour qu' il portait aux petites culottes,
Avait-il mérité qu'on lui mit les menottes ?
Qu'avait-il fait, sinon que tenter d'honorer,
En bravant le sida qu'on y pouvait trouver,
L'entre-deux rebondi d'une Cananéenne ,
Race bibliquement vouée à la géhenne... ?
De l'acte rédempteur, eut-il dû s'abstenir ?
Qu'en pense Anne Sinclair qui n'a rien vu venir ?
David n'usa-t-il pas ainsi de Bethsabée,
Qui ne fut pas cruelle et céda bouche bée ?
Déeska pouvait-il, étant fils de Sion,
Donc de la race élue !- oublier l'élection ?
Peut-on lui reprocher de s'être trompé d'urne,
Et d'en avoir cherché la fente avec ses burnes ?
Allons donc ! Quand on est serviteur de Démos,
Et qu'on se sent pourvu du braquemart d'Eros,
On se doit de pousser l'argument sans réplique,
Afin que tout sillon devienne raie publique !
Mais toi, de tels assauts, si riche en souvenirs,
Comment Anne Sinclair n'as-tu rien vu venir ?
Un poète a bien dit, et ça vaut pour Hercule,
Que le désir s'accroît quand l'effet se recule !
C'est un fait que l'objet désiré recula,
La tentatrice noire ayant dit : « Halte-là ! ».
Ainsi donc l'instrument dont s'honorait Priape,
Se trouva bêtement privé de sa soupape,
E Déeska gagné par la fièvre du rut,
Déversa sa fureur sans atteindre son but !
Ce Niagara, (ce n'était pas la mer à boire !)
Devint pour la police une piste notoire !
Et désormais, le Procureur va requérir !
Comment Anne Sinclair n'as-tu rien vu venir ?
Envoi :
Princesse dont la grande ambition s'est brisée,
Par une foufounette insensible au plaisir,
La roche tarpéienne est près de l'Elysée !
Mais comment tes yeux pers n'ont-ils vu rien venir ?
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